Laisse-moi rêver

Laisse-moi rêver, laisse moi monter dans les nuages, laisse-moi rêver en rose, laisse-moi au moins l’illusion du bonheur. J’ai envie de rêver, de rêver de ce que s’aurai pu être mais ça ne serra jamais, j’ai envie des mains douces, des mots d’amour, j’ai envie de tendresse et des regards bienveillants, j’ai envie que tu me serres dans les bras pour me rassurer, pour me donner envie de vivre….j’ai envie de regarder les étoiles, des diners romantiques au clair de lune, des baisers tendres et sincères, j’ai envie que pour une fois tu me regardes vraiment, que tu vois qui je suis, ce que je suis, ce que mon cœur a à te dire….quelque chose que tu refuses de voir, d’entendre, quelque chose qui t’es étranger. Comment tu pourras reconnaitre l’amour si tu n’as jamais aimé? Alors, laisse-moi rêver de l’impossible, de ces moments ou tu me prends dans les bras, pas parce que je te le demande, mais parce que ça te donne envie, que tu ne viennes pas juste pour me faire plaisir, mais parce que tu ressens quelque chose….laisse-moi rêver que ton cœur n’est pas de pierre, que nos différences ne sont pas si énormes pourtant en te regardant, en te connaissant, il n’y a pas grand chose qui pourras m’attirer chez toi….deux mondes différentes, et si je te prendrais vraiment celui que tu es aujourd’hui, je ne pourrai pas vivre avec toi…. et pourtant, je reviens vers toi, même après que tu m’as mis à genoux, que tu m’a forcé à m’humilier, a quémander l’attention, que chaque fois je dois me marcher sur mon orgueil, sur mon honneur et ma fierté pour que tu daigne à me coutoiyer….je me suis mise à genoux et j’ai pleuré, j’ai pleuré à ne pas en finir, pourtant, rien ne t’ému, rien ne te pese…je pense chaque fois que tu vienne par pitié pour moi et c’est encore plus humiliant et triste….pourtant, je me laisse happé par ton joli minois, ou plutôt par la chaleur de tes mains….alors je rêve, je rêve un monde ou tu viens parce que t’as envie de me voir, un monde ou c’est toi qui me demande qu’on se rencontre, dans un monde ou tu me tiens la main dans la rue, ou tu es fière de moi, un monde ou je peux lire dans tes yeux de la tendresse, peut être de l’amour, mais tous ça est étranger pour toi…. tu ne sais pas les tourments du cœur, ceux qui te font compter les secondes, tu ne connais pas les baisers des amours interdits, les caresses ou mon corps tremble, mais pas seulement du désir, mais parce que je fais l’amour avec toi….tu n’as jamais compris que j’utilise les mots faire l’amour et pas baiser…..avec toi je ne pourrai jamais baiser et je ne pourrai juste pas, il y a au moins la tendresse qui reste de mon cœur brisé….des sentiments que j’ai refoulé, que j’ai tellement enfuis que maintenant ressorts de la plus vile maniere…la vie puni la négligence de soi, le reniement alors, oui, j’ai péché, je me suis censuré pour rien entendre, pour prendre tout à la légère, mais c’est juste un leurre….et l’univers qui se moque de moi, te remet dans mon passage à chaque fois que je renonce…pourquoi toi, pourquoi cette épreuve qui m’amène dans l’enfer et le paradis en même temps? Alors je rêve, je rêve de toi, dans l’Ideal, cet homme romantique et attentionné, passionné à la fois, calme et posé mais aussi souriant et plein de joie, celui qui me fais sourire, qui me dit des mots tendres, qui fait fleurir mon cœur de bonheur, celui qui m’embrasse a l’improviste, qui n’as pas peur de reconnaitre qu’on est ensemble, celui qui est patient, qui me guide, avec qui je peux parler de tout et il ne m’intimide pas, celui de qui je n’ai pas peur…car oui, j’ai peur de toi, de te décevoir, que tu ne veuilles plus de moi, j’ m’accroche à cet idéal qui est faux, je m’invente des histoires, des rêves dans lesquels je te pardonne tout, dans lequel je te vois quelqu’un de bien, qui ressens quelque chose…. c’est juste une illusion et je l’utilise quand on est ensemble, laisse-moi rêver au moins, quand je te dis ‘je t’aime’, ce n’est pas à toi que je dis, mais à ton alter ego de mes rêves…de toi j’ai arrêté d’espérer et rêver, du mois j’espère, mon cœur est triste et en berne, chaque fois que je te vois, ça me déçoit encore plus, ça m’attriste comme tu peux être si insensible…j’ai envie de te sauver, de te montrer qu’un autre monde existe, celui des sentiments, ce mot que pour toi est si dénoué de sens, si archaïque,…oui, certes tu me donnes ce pourquoi t’es venu des fois, mais tu arrives toujours à casser mon début de rêve…tu me fais toujours espérer et écraser du pied ce dont tu m’as offert…alors je m’enferme dans mon rêve pour ne plus t’apercevoir, de prétendre, de rêver que tu es quelqu’un d’autre. laisse -moi rêver, c’est tout ce qu’il me reste de toi….